IBANEZ François

incertain regard – N° 11 – Novembre 2015

L’hiver à la porte d’or

L’hiver
Ce parc froid
Nos manteaux

Partagent le temps
Le vent

Cette pluie
Déjà comme un souvenir

Un ailleurs que je connais

Les cimes au loin
De blancheur et de froid
Caressent un ciel de marbre
Je me vois
L’air pur
Le bois brun de cette bergerie
Je traverse en silence
Un lieu ailleurs
Que je connais pourtant
Un souvenir
Un rêve
Une idée
Un souffle ailé
Qui vient m’étreindre
Quand je suis éveillé

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *