Il était une fois une petite chenille qui s’appelait Mélo, elle habitait une petite pomme tout en haut du plus grand pommier de la forêt. Mélo était très triste sans sa famille dans sa grande pomme toute seule. Mais un jour, la pomme tomba du grand pommier.

Mélo la chenille ne savait plus quoi faire maintenant que sa maison était détruite. Isabelle la coccinelle vit Mélo la chenille pleurer toute seule, elle alla la voir et lui dit :

– « Mais qu’est ce qui ce passe Mélo? »
– Ma, ma, ma maison est tombé du pommier !!!
– Mais ne t’inquiète pas Mélo, ta famille va t’aider à trouver une autre pomme.
– Mais nooooon ma famille est partie vivre dans l’arbre à papillons et moi je n’y suis pas encore allée c’est trop loin et trop dangereux pour une petite chenille comme moi.
– Mélo ! Je vais t’accompagner jusqu’à l’arbre à papillons pour que tu retrouves ta famille et que tu te transformes en papillon.
– Vraiment ! Ouiiiii, je vais enfin revoir ma famille ! »

Mélo la chenille et Isabelle la coccinelle partirent toutes les deux à la recherche de l’arbre à papillons au pied de l’arc en ciel.

Mélo la chenille prit ses quelques affaires et partit avec Isabelle la coccinelle en chantant.

Alors que les deux amies marchaient dans la forêt depuis des heures et qu’ elles avaient faim et soif, elles arrivèrent devant une immense rivière.

Les deux amies burent alors dans la rivière.

– « Mais comment va-t-on traverser la rivière Isabelle ?
– Je ne sais pas, essayons de construire un radeau. »

Mélo et Isabelle prirent des bouts de bois, de la corde et commencèrent à le construire.

Une fois le radeau construit, elles le mirent sur l’eau. Mais, le radeau coula !

– « Mélo ! Le radeau ! Il coule !
– Mais non ! Vite ! il faut le récupérer ! »

Quand tout à coup, Hector le castor surgit de l’eau.

– « Bonjour mes enfants, qu’est-ce qui se passe ? Vous m’avez réveillé avec vos cris.
– Désolé, Monsieur le grand castor mais notre radeau a coulé et on en a besoin pour traverser la rivière…
– Ne vous mettez pas dans cet état, je suis Hector le castor et je vais vous aider à traverser.
– Merci beaucoup Hector le castor. »

Hector le castor prit sur son dos les deux amies et commença à traverser la grande rivière et les déposa de l’autre côté.

Une fois Mélo la chenille et Isabelle la coccinelle arrivées de l’autre côté du rivage, elles remercièrent Hector le castor et continuèrent leur voyage…

Mélo et Isabelle s’enfoncèrent de plus en plus dans la forêt et Mélo commença à avoir vraiment peur.

Isabelle et Mélo entendirent des cris qui venaient d’un peu plus loin.

– « Ahhhhhhh ! Au secours ! Ahh aidez-moi !! »

– « Mais Isabelle, qu’est ce que c’est que ces bruits? Qui crie ?
– Je ne sais pas Mélo mais il faut aller voir, cette personne a peut-être besoin d’aide. »

Mélo et Isabelle suivirent les cris et là, les deux amis arrivèrent devant une énorme, énorme toile d’araignée.

Elles virent une abeille coincée dans la toile.

– « Oh non ! Comment est-elle arrivée là-dedans ?
– Je m’appelle Maye et je volais dans la forêt pour aller butiner mais je n’ai pas regardé devant moi et je me suis coincée dans la toile. Aidez-moi s’il vous plait !
– On arrive ! »

Isabelle la coccinelle s’envola jusqu’à la toile pour aider sa nouvelle amie. Quand tout à coup, une grosse, grosse araignée arriva et dit :

– « Mhhhm … A table ! Une abeille et une coccinelle, quel festin, je vais me régaler.
– Isabelle, Maye, attention, dernière vous, une araignée. »

Isabelle essaya de libérer Maye le plus rapidement possible mais rien à faire, elle était coincée.

Quand Mélo vit que ses deux amies étaient en danger, elle prit un gland et le lança fort fort fort sur la grosse araignée.

Alizé l’araignée cria et tomba par terre.

– « Ahh ! »

*splof*

Isabelle réussit à enlever Maye de la toile et elles redescendirent toutes les deux et rejoignirent Mélo.

– « Vite Mélo, partons avant qu’elle ne se réveille.»

Les trois amies étaient maintenant à l’abri.

– « Merci, merci beaucoup, sans vous je serais morte.
– C’est normal, on ne pouvait pas te laisser là toute seule.
– Mais au fait, ou allez-vous toutes les deux ?
– On part retrouver ma famille à l’arbre aux papillons au pied de l’arc en ciel.
– Tu ne vis pas avec eux ?
– Non, ils se sont tous transformés en papillons et moi je suis trop jeune encore.
– D’accord, je viens avec vous, je vais t’aider à retrouver ta famille… »

Les trois amies reprirent la route en direction de l’arbre à papillons.

Mélo se rapprochait de plus en plus de l’arbre, elle le sentait au fond d’elle.

Isabelle, Maye et Mélo arrivèrent dans une grande prairie toute verte, pleine de fleurs et au loin elles virent un arc-en-ciel …

Mélo se mit à sautiller partout en le voyant.

Elle courut le plus vite possible au pied de l’arbre à papillons pour retrouver sa famille.

Mais tout d’un coup !

Mélo se mit à s’envoler très haut dans le ciel et une grosse exposition de paillettes tomba du ciel !

Mélo vient de se transformer en PAPILLON !

Isabelle et Maye était tellement heureuse pour leur amie, elle allait enfin pouvoir revoir sa famille.

Mélo monta tout, tout en haut de l’arbre aux papillons et au loin sur une branche Mélo vit sa famille !

– « PAPA, MAMAN c’est vous ! Je vous ai enfin retrouvée mais vous m’avez tellement manqué !
– Ma fille enfin te voilà ! Tu nous a tellement manqué aussi.

Mélo, Isabelle, Maye et sa famille s’installèrent tous ensemble dans l’arbre aux papillons et vécurent heureux pour toujours … »

Inès Pereira Pinto, Margaux Cronier, Romane Letoffée, Maylis Deberchoux