Jean Perguet, Journal du lundi 7 janvier 2019
Le nom du père de Michèle Gazier, illustrations de Juliette Lemontey, Éditions du chemin de fer, 2018.
C’est l’objet, un superbe petit livre illustré de visages sans yeux ni bouches, judicieusement disposé près de la caisse de l’excellente librairie Page et Plume à Limoges, prêt à être feuilleté, qui a provoqué cet achat impulsif. Puis une découverte, l’écriture, la structure, le récit des fêlures d’une jeune femme à qui on a toujours caché le Père — que je me retrouve dans cette histoire ! — à qui répondent deux lettres, celle de la mère puis celle du père — si semblables à celles, cruelles, que j’ai reçues de membres de ma famille.
Les correspondances peuvent être cruelles, dévastatrices, efficaces. Peut-être pas autant que le silence !