ISTANBUL
Les oiseaux de quai
Me traînent vers les mers
Comme si je courais vers les souffrances
Istanbul se tord de douleurs
Au fur et à mesure que tombent sur moi
Les solitudes sans toi…
Dans cette ville obscure
Avec mon sang coagulé
Je déborde mes rêves
Les rues vides accentuent ton absence
Istanbul t’emmène de ville en ville…
Cette ville si grande se verse dans mes souffrances
Les oiseaux de quai me traînent
À leurs nuits fatiguées
Et là-bas Istanbul fouille de fond en comble
La solitude sans toi
Ces textes sont d’abord parus sur www.incertainregard.fr, site créé par le poète Hervé Martin en 2002. Ce site contient les écrits parus dans la revue de 1997 à 2015.
La municipalité devient l’éditrice d’incertain regard en 2015, avec une nouvelle adresse : www.incertainregard.net
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